1 adolescent sur 10 confronté au cyberharcèlement
Les chiffres du harcèlement scolaire sont restés relativement stables, depuis 2018, a confirmé une enquête de l’OMS*. Mais si on observe une baisse globale de la violence physique, le cyberharcèlement a augmenté de 3% en moyenne. Les réseaux sociaux sont le théâtre principal de la violence entre les élèves.
La France un peu moins touchée
Selon l’enquête de l’OMS, les résultats de la France sont meilleurs que la plupart des pays de l’OCDE. En effet, un adolescent sur sept a été cyberharcelé dans les pays de l’OCDE, contre un sur dix en France. Cela représente tout de même plus de 500 000 victimes par an.
Comme partout, les filles restent majoritairement victimes.
De lourdes conséquences
Parmi les 500 000 collégiens et lycéens cyberharcelés en France, un tiers a déclaré avoir ressenti une souffrance « extrême » dans le baromètre annuel de l’association e-enfance**. La moitié d’entre eux en auraient subi les conséquences dans leur scolarité.
Parents
Le cyberharcèlement est un sujet de préoccupation majeur des parents, difficile à repérer. Si 9 parents sur 10 affirment être conscients des impacts de l’usage d’internet et des réseaux sociaux sur le comportement de leur enfant, 7 sur 10 déclarent ne pas savoir ce que fait leur enfant en ligne, a établi e-enfance. 7 sur 10 seraient également favorables à une interdiction de l’accès aux réseaux sociaux des enfants de moins de 15 ans.
* “A focus on adolescent peer violence and bullying in Europe, central Asia and Canada", OMS, mars 2024
** « Le harcèlement des jeunes », Caisse d’épargne – association e-enfance, octobre 2024
