L’IA au-dessus des lois ?
Définir un cadre éthique et légal est essentiel pour contenir les mauvais usages des outils d’IAG et protéger ses utilisateurs.
Le Parlement européen a ainsi promulgué son IA Act, le 12 août dernier, dans lequel il a classé les différents outils d’IA selon les risques qu’ils présentent. L’éducation étant considérée comme un domaine « à haut risque », les eurodéputés ont interdit certains outils dérivatifs, tels que ceux permettant la reconnaissance faciale pour repérer la triche en classe. « Ces systèmes peuvent être particulièrement intrusifs et violer le droit de ne pas être discriminés », justifie la nouvelle loi.
L’IA Act vise également à encourager le développement de l’intelligence artificielle en définissant ses conditions. Le texte prévient et impose la correction des risques que présentent les outils d’IAG avant de leur fournir un certificat pour leur mise sur le marché. Les fournisseurs d’outils déjà ouverts au public auront jusqu’à l’été prochain pour se mettre en conformité avec le cadre légal imposé par le Parlement européen.
Le cadre législatif, associé à la réflexion éthique des chercheurs et à la formation du grand public au bon usage des outils d’IAG, sont autant de garde-fous qui préviennent les dérives de l’intelligence artificielle générative.
* Enquête de Compilatio, entreprise spécialisée dans la détection du plagiat – Novembre 2023