Maman consolant sa fille
Les enfants et les ados sont actuellement plus exposés que les adultes à la souffrance psychique | © IStock

Santé mentale des jeunes : le rapport du Haut conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge

  • Santé mentale
  • Education
  • Accompagnement
  • Elémentaire
  • Collège
  • Lycée
  • Enseignement supérieur

Le Haut conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge (HCFEA), conseil consultatif où siège l’Apel nationale, est chargé d'éclairer le gouvernement sur les évolutions de la famille et de l’enfance. Il s’est penché, depuis la crise sanitaire, sur une problématique majeure de société : la santé mentale des jeunes. 

Le 7 mars dernier, l’organisme rendait public son rapport « Quand les enfants vont mal : comment les aider ? », à un moment où l’actualité mettait malheureusement le sujet au devant de la scène.
 
«  La santé mentale est considérée comme la première problématique de santé publique chez l’enfant en France et au niveau international. Les questions de souffrance psychique résonnent de manière particulière dans la mesure où elles engendrent des répercussions sur le développement de l’enfant, ce qu’il ressent, ses émotions, son rapport à lui-même, au langage et au corps, ses liens familiaux et sociaux, son parcours scolaire et son devenir professionnel… 

 

Parallèlement, le nombre d’enfants en difficulté psychique augmente. Cette augmentation, creusée par le déficit structurel des modalités de soin, d’éducation et d’accompagnement, se double de facteurs sociaux et environnementaux susceptibles d’en accentuer les effets : crise sanitaire, guerre en Ukraine, éco-anxiété, crises économiques et inégalités sociales. Cette situation engage des effets majeurs :
 
  • Déficit de prise en charge des enfants ;
  • Aggravation de l’état de santé des enfants ;
  • Augmentation des hospitalisations en urgence, des passages à l’acte suicidaires et de suicides chez l’enfant et l’adolescent ;
  • Recours, faute de soins adaptés, à la seule prescription de médicaments psychotropes. 

Le Haut Conseil recommande dans ce rapport de renforcer considérablement les moyens structurels dédiés à la santé mentale de l’enfant et au déploiement d’un politique publique ambitieuse en la matière.

Ce qui implique de renforcer les moyens de la pédopsychiatrie, mais également les moyens dédiés aux approches psychothérapeutiques, éducatives et sociales destinées à l’enfant et à la famille. Il préconise ainsi le déploiement des savoir-faire éducatifs pluriels inspirés des pédagogies traditionnelles, nouvelles et alternatives, des mouvements d’éducation populaire et d’éducation spécialisée qui constituent autant de ressources en faveur de l’accompagnement et de l’inclusion de l’enfant.

L’Apel ne peut que rejoindre ce constat d’urgence, elle qui a placé comme sujet prioritaire, dès 2021, avec son Service Information et Conseil aux Familles et son pôle Ecole Inclusive, la santé mentale de nos jeunes. 
 
Dans l’objectif de comprendre et d’accompagner au mieux les familles et leurs jeunes, l'Apel a organisé le 20 juin 2022 un webinaire avec Jérôme Debaisieux, pédopsychiatre à la « Maison de Solenn » à Paris (voir le replay ci-dessous).

 

L'Apel propose également une plateforme téléphonique, Apel service, avec une équipe de spécialistes (psychologues, éducateurs spécialisés, conseillers scolaires, etc.) à votre écoute pour répondre par téléphone à toutes vos questions éducatives (voir ci-dessous).

Téléchargez la synthèse du rapport du HCFEA

À lire également