Il aura fallu deux décennies à peine à l’IA pour qu’elle impacte la société jusqu’à transformer notre vie quotidienne.
L’IA générative a entrainé dans son sillage des quantités d’applications, modèles de langage, mais aussi d’images et de sons qui reproduisent en un temps record les capacités créatives et cognitives complexes de l’être humain.
Ses effets sont déjà palpables : pose de diagnostics médicaux pointus, recherches d’informations plus rapides dans les secteurs du journalisme, de la justice… L’école n’y échappe pas et doit faire face à cette révolution, partagée entre fascination et angoisse.
Demain, l’IA remplacera-t-elle les enseignants ? Les élèves auront-ils encore besoin d’apprendre ? Le deep learning (apprentissage profond) donnera-t-il à la machine les capacités de dépasser celles de l’être humain ?
L’IA permet certes aujourd’hui de développer de nouvelles méthodes pédagogiques, de mieux adapter les enseignements aux profils des élèves, mais le Big Data et les algorithmes n’ont pas encore la capacité de raisonner. Penser avec logique, repérer les erreurs, exercer son esprit critique, créer des garde-fous éthiques et moraux… C’est plus que jamais le rôle de l’école. Pour que, face à ces avancées technologiques, l’intelligence humaine ait le dernier mot.