Évaluations nationales : pour qui et pour quoi ?
Les évaluations nationales en français et en mathématiques visent à « connaître précisément les acquis et les besoins des élèves et mettre en œuvre des pratiques de pédagogie différenciées », avait expliqué l’ancienne ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, lors de sa conférence de presse de rentrée. Elles ont également été généralisées pour réaliser des statistiques annuelles sur le niveau des élèves.
Les enseignants se montrent assez critiques vis-vis de ces tests, généralement « moins réussis » que ceux qu’ils organisent, constate Alice Caux, enseignante en CE1 à l’école Saint Joseph à Asnières-sur-Seine. « Les élèves ne sont pas habitués à ces formats d’évaluations : on ne peut pas leur donner d’indications, ils sont chronométrés… Cela les stresse beaucoup », a ajouté sa collègue, Marianne Teixeira, enseignante en CM1. À notre micro, elles ont tenu à rassurer les parents d’élèves face aux éventuels mauvais résultats de leur enfant.
Qui est concerné ?
Instaurées en 2018, les évaluations nationales standardisées en français et en mathématiques sont généralisées à tous les niveaux de primaire depuis cette rentrée. Au collège, elles restent facultatives en 5e et en 3e. Au lycée, elles concernent uniquement les élèves de seconde générale et technologique ou en première année de CAP.
Depuis le 9 septembre, les établissements ont pu choisir des plages horaires pour organiser ces évaluations jusqu’au 27 septembre et jusqu’au 20 septembre pour les écoles primaires. Les enseignants du CP au CM2, qui font passer les évaluations à leurs élèves sur format papier, disposent d’une semaine pour informatiser leurs réponses. Les élèves de CP passeront une deuxième session d’évaluation fin janvier.