La cantine est un sujet majeur de discussion. Au coeur du débat, le coût des repas et un dispositif législatif qui ne garantit toujours pas une égalité de traitement entre les familles de l’enseignement catholique et celles de l’enseignement public. Les collectivités territoriales ne sont effectivement pas tenues de faire bénéficier les enfants inscrits dans l’enseignement catholique des mesures sociales et des subventions qui permettent d’alléger, dans le public, des frais de cantine très élevés. L’Apel nationale et l’ensemble du mouvement des Apel continuent de mener un combat pour réclamer des mesures d’équité sociale et mettre en place avec leurs partenaires de l’enseignement catholique des actions qui allègent les contributions des familles. Cela bouge dans certains départements et communes mais encore insuffisamment, à une époque où la restauration scolaire doit faire face à de multiples enjeux. Équilibre alimentaire, lutte contre le gaspillage, qualité des repas… sont aujourd’hui des engagements incontournables prévus par la loi Egalim de 2018. Beaucoup d’établissements relèvent déjà le défi avec succès. Celui d’une alimentation saine et accessible au plus grand nombre. Au-delà de l’équilibre des menus, un enjeu de société.